Dans les plaines d’Afrique de l’Est, la patate douce est appelée « Abana Cilera », soit littéralement « protecteur des enfants ».
Cette appellation atteste bien du rôle que le tubercule a pu joué au cours de l’histoire, en sauvant de nombreux pays de la famine.
Très nourrissante, elle s’est rapidement imposée en qualité d »aliment sauveur ».
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Pour cette première publication dans le cadre des recettes de fin d’année, je vous propose aujourd’hui un velouté de cèpes onctueux, délicatement relevé d’un poivre aux saveurs exceptionnelles et d’une poêlée de bouchons de champagne revenus à l’ail et au persil.
Comme vous pourrez le constater sur mon blog, j’utilise quotidiennement le poivre de Kampôt pour assaisonner mes plats depuis que je l’ai découvert lors d’un voyage au Cambodge.
Originaire de la Ville du même nom, située au sud du pays, ce poivre est considéré comme l’un des meilleurs poivres du monde par les plus grands chefs.
Selon que vous optiez pour le rouge, le blanc ou encore le noir, ses grains puissants vous dévoileront des notes boisées, voire, fruitées qui vous permettront de relever vos mets les plus délicats.
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Aujourd’hui, nous partons à la découverte d’un dessert typiquement Italien: le Castagnaccio.
Il s’agit d’un gâteau très ancien à base de farine de châtaigne et dont la composition varie en fonction de la région d’où il provient.
Je vous propose ici la version toscane, agrémentée de raisins secs, de pignons de pin et d’aiguilles de romarin.
La châtaigne étant reconnue dans les campagnes italiennes pour son caractère nourissant et son coût modique, ce gâteau recouvraient les tables les plus modestes d’Italie.
Curieusement, il ne contient pas de sucre me direz-vous… En effet. La douceur de la farine de châtaigne suffit à rendre ce dessert savoureux et les raisins apportent la quantité de sucre nécessaire pour le rendre gourmand.
Cependant, si j’ai personnellement opté pour la version toscane, de votre côté, vous pouvez aisément le rendre plus gourmand en y ajoutant des morceaux d’écorces d’oranges ou de citrons confits, des noix, des amandes grillées ou encore des graines de fenouilles, comme dans certaines régions d’Italie.
« Perdre son âme pour un plat de lentilles… » Voici une expression française connue et reconnue! Mais en connaissez-vous l’origine?
Cette formulation prend sa source dans la genèse, relatant la rivalité de deux frères: Esaü & Jacob.
Selon le récit biblique, Isaac & Rébecca attendaient des jumeaux: deux fils qu’ils prénommèrent Esaü, le premier né, et Jacob, de peu son cadet.
Esaü, chasseur chevronné, colérique et bourru, était le préféré de son père, tandis que Jacob, plus serviable et réfléchi, était l’élu de sa mère.
Cette perpétuelle rivalité fraternelle, ajoutée au fait qu’ils soient jumeaux, mis rapidement un dilemme en évidence: le choix de l’héritier de la famille.
Le choix d’Isaac se porta sur Esaü, ce qui ne manqua pas d’attiser la colère de Jacob.
Un jour, alors qu’Esaü revenait de la chasse, son frère avait préparé un plat de lentilles.
Affamé, Esaü demanda à son frère de bien vouloir le nourrir. Jacob accepta à condition qu’il lui cède son droit d’aînesse, c’est à dire l’héritage de la famille, ce qu’Esaü accepta à son tour.
Bien des années plus tard, Isaac devint aveugle. Sentant la mort se rapprochée, il demanda à Esaü d’accomplir une dernière tâche, avant de le bénir et de le nommer fils héritier. Il lui demanda donc de tuer un gibier et de préparer son plat favori. Esaü s’exécuta.
Rébecca ayant entendu la demande d’Isaac, prévint aussitôt Jacob et lui conseilla de se faire passer pour son frère, afin de se faire bénir à sa place.
Aidé par sa mère, Jacob se présenta donc en premier devant son père, qui le bénit en pensant avoir affaire à Ésaü, et le fit héritier de ses biens.
A son retour, Esaü comprit aussitôt la supercherie. Hors de lui, il voulut tuer Jacob qui avait déjà fui chez son oncle.
Les frères ne se retrouvèrent que vingt années plus tard, et laissant leurs griefs de côté, firent enfin la paix.
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Le cresson de fontaine était déjà reconnu en France au XIIIème siècle, pour ses vertus médicinales.
Mais ce n’est qu’en 1809 que le Directeur des Hôpitaux de la Grande Armée, Joseph Marie Etienne Cardon, découvrit la culture de cette plante vivace.
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